Réponse de Gaurdon' à Georges

Salut Georges
J'ai une mémoire d'autiste (de haut niveau?) mais je bug grave avec les noms propres, et même parfois avec les noms sales.
C'est te dire si tu m'a esbroufé en sortant de ton chapeau toutes ces personnes du passé.

La mère Jopin la suceuse de cachous renifleuse, je l'avais oublié celle là -prof de musique- qui tentais de nous apprendre la musique sans instruments de musique, sans musique, pas même une flûte à bec, pas le plus petit piccolo, juste une règle pour battre la mesure qui ne lui avait apparemment rien fait, je revoie au tableau son échelle des tons et demi-ton devant nos yeux hallucinés, c'était digne d'un sketch des Monty Python.
C'est simple: j'étais premier et je n'ai jamais rien compris.
Si tu a été privé de truite de Schubert, je te conseil la version de Francis Blanche (chanté aussi par les Frère Jacques)

Péronnet quel nom prédestiné pour un prof de science nat- que j'aimais bien, la preuve, avec lui j'étais dans les premiers. Je restais même après les cours pour obsever notre élevage de battraciens et j'ai plus d'une fois fais peur à ma mère avec mes expériences de chimie aux explosions intempestives. Quand j'aimais pas le prof: j'étais dans les derniers.
D'ailleur.
Miss is Lambert l'éternelle encloqué- Elle a plus fait pour le repeuplement de la France que pour la langue anglaise. Avec ses absences en 4éme nous en étions encore au cour de 6éme. Je me souvient avoir récriminé pour avoir eu un "3" de moyenne, et désirais un "0" afin d'être plus en adéquation avec son enseignement.
Mon autre tête de turc était le prof de français histoire géo. mais je ne suis pas sûr du nom.
J'ai souvenance d'avoir demandé au dirlo -quand commençaient les cours de latin? J'appris alors que j'étais en 6 éme i et que ce "i" signifiait industriel (privé de latin). Avec un avenir tout tracé chef "à molette" en main.

Je me souvient d'un certain Audran sortant avec la prof de français des classes normales (pas "i")- du moins nous l'imaginions-et que je trouvais un peu suspect.

Mon béret (dont j'avais honte) qui finissait sur le toit du préfabriqué plus un baston pour apprendre la dure loi de la cour et des chefs de meute ainsi que l'éloge de la fuite.

Suis une suite de nom plutôt propres que communs, qui me laisse pantois au bord de mon vide... et ... soudain mon inséparable pote Robert... je l'avais complètement zappé celui-là.
Faute de photos, on s'oublie soit même, on réajuste sa mémoire à ce que l'on nomme le réel, sans dire que l'on se mente, mais on réajuste et soudain, photos, preuve à l'appuie. J'ai oublié Robert- qui habitais du coté de la place Bellecour dans du pas riche, Il portait des culottes courtes même par des froids intenses. Je me rappel qu'il s'était fait branché un jour par un pédophile (on ne savait pas ce que c'était et on étais en pleine période touche pipi).

Quand à toi-
Ben mon gars! faudrait que j'vois une photo avec la tête que tu avais, car j'ai une mémoire beaucoup plus visuel qu'auditive (c'est balot pour un musicien).
Pour ricané bêtement, (c'est un peu ma personnalité), j'ai dans mon incommensurable oeuvre scénique et discographique chanté très peu les autres- et le "Délinquant"-dont tu viens de me siffloter les premières mesures fait parti de ce lot- c'est en fait une chanson de Georges Steffen (je viens de retrouver sur terne/net ) Il est passé une fois à la radio en 64, je l'avais enregistré à la volée, puis on l'a interprété à la MJC des États- je ne l'ai pas réentendu depuis. Étonnant non!

Comme le disait Coluche à qui on causait de notoriété: Je n'existerais plus quand le dernier mec qui m'a connu aura disparu.
C'est te dire si de me voir en ton miroir m'a fais un chaleureux plaisir.

Cordialement.

Salut.
En faisant le ménage dans mes courriels, j'ai par mégarde effacé ton
émail.
Je ne sais si tu gardes tout ce que tu reçois, mais comme l'on existe
surtout dans le regard des autres,
ton courrier m'avais fait grand plaisir et grand peine de l'égarer.
Donc, si tu l'as encore en ta possession peux tu me le réexpédier.
Par la même une photo de toi à l'époque, car comme je te l'écrivais
j'ai plus une mémoire physique des autres que celle
de leur nom. Je me rappel beaucoup plus les surnom-(le vrai nom quoi!).
De même je n'ai aucune photo de nos classe (est ce que cela à existé?).
Amicalement.
Gaurdon'

 

De Georges à Gaurdon'

Bonjour Jean-Claude,
Je ne t' ai pas oublié, pas plus que ta réponse à ma lettre manuscrite , preuve de l' intérêt que tu lui avais accordé.
Rassures-toi, je conserve toujours une trace de ce qui m' est important et tu recevras rapidement une photocopie
de ce courrier.
Pour une photo de l' époque, il m' a été difficile d' en retrouver mais en brassant dans la boite à mon père j' en ai
trouvé, mais pas de photos de groupe de Combe-Blanche....dommage, ce ne devait pas se faire .
Quant à Georges Steffen, interprète de la fameuse chanson, le délinquant, en cherchant sur différent sites j' ai
recueilli quelques rares infos en particulier que le compositeur n' est autre que Jacques Balustin plus connu sous
le nom de Monty, à la discographie impressionnante, mais je ne l' ai toujours pas entendue depuis ta prestation de la MJC
des Etats.
C' est par le biais du site "copains d' avant" qu' un gars qui t' avais connu à l' école de tissage, Jacky Larguet, avait déposé
des photos du Palais d' Hiver et des Homards Violets ou tu apparaissais et qui m' avait incité à t' écrire.
Je devais avoir aussi le même béret que toi, style abbé Pierre, peu esthétique mais qui tenait chaud, d' ailleurs j' en possède
encore un, qui ne quitte que très rarement le porte manteau.
Alors, tu te souviens?
Amicalement. Georges

De Gaurdon' à Georges.

Bon sang, mais c'est bien sur, je ne pouvais pas retrouver ton courriel, puisque c'était du courrier en papier biodégradable.
On est vraiment conditionné (enfin moi). ça y est-Je viens de remettre la main dessus.
Amicalement.
Gaurdon'

Georges fait parvenir à Gaurdon' la chanson "Le Délinquant" par Georges Steffen.

Ben! pour une surprise c'est une surprise.
Je ne l'avais plus entendu depuis que je l'avais chantée à la MJC des États.
J'en avais même oublié certaines paroles, je pense que notre orchestration était différente dans le genre "Décolonisation."
Je suis vraiment content que tu ai pu retrouvé ce morceau.

Gaurdon'

Georges GUILLERMIN

On existe qu'à travers le regard des Autres